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الأحد، 23 سبتمبر 2018

culture marocaine mariage


Le mariage marocain est un événement festif qui se fête comme il se doit par la population maghrébine. Selon la tradition musulmane, le mariage s’effectue en plusieurs étapes. Cependant, le mariage marocain est en train de s’européaniser avec les nouvelles générations même si ces derniers souhaitent également préserver les traditions musulmanes.


Pourquoi faire un mariage marocain?

Pour de nombreux couples marocains, faire un mariage selon les traditions est essentiel pour respecter la religion et les parents. C’est pourquoi, le moment le plus important dans un mariage musulman est la rencontre des familles des futures mariés. C’est elle qui va déterminer si le mariage aura lieu ou non avec la bénédiction des familles des deux conjoints. Si la réponse est oui, alors de nombreuses cartes d’invitation au mariage sont envoyées aux convives. C’est alors l’occasion pour les invités de se montrer avec ses plus belles tenues ou autres bijoux tout au long de la semaine des noces. Mais avant de se marier et arriver à la cérénomie du mariage marocain, il faut savoir qu’il y a plusieurs choses à célébrer et qui peuvent durer de deux à six jours selon les familles.


Organiser un mariage marocain

Les différentes étapes avant la cérémonie de mariage


Au Maroc ou en France, la première phase du mariage marocain débute avec les fiançailles aussi appelée la khetba. C’est le père et la mère du futur mari qui doivent venir demander la main de la jeune femme aux beaux parents. C’est seulement une fois que l’accord est total entre les deux parties que peut commencer la préparation de la cérémonie du mariage halal. On y traite de tous les détails de cette union comme la dot, le choix des prestataires, le budget, la date, les cadeaux de mariage etc…

L’organisation et la préparation du mariage arabe peut alors durer pendant plusieurs mois car il faut trouver la salle des fêtes qui aura le bon décor correspondant aux attentes des deux familles, le meilleur orchestre oriental, le traiteur halal qui fera voyager les papilles de vos invités au Maghreb et la bonne negafa pour le choix des plus belles robes. Avec tout le travail à réaliser pour la réception et les noces du mariage, les mères, les soeurs, les cousines et même les amies n’hésitent pas à venir prêter main forte.

Pendant les préparatifs, vient la cérémonie du « al kaghet ». En français, on le traduit par le papier pour officialiser l’union des mariés arabes. C’est une fête où seuls les plus proches parents des mariés ont le droit de participer. On y scelle l’acte du mariage. C’est un « adoul » de la religion musulmane qui rédige le certificat de mariage où les deux conjoints doivent apposer leur signature.



Les moments clés à quelques jours du mariage marocain

Selon la pure tradition marocaine, à quelques jours du mariage, la mariée et les femmes de sa famille sont amenées au hammam pour un bain de lait. Mais de nos jours cela ne se fait malheureusement plus beaucoup. Normalement, le bain de lait permet de purifier la mariée marocaine avec des bougies, des chants et des youyous. C’est après cela que vient le jour du henné. Pour ce rituel, on va habiller la jeune femme en vert et une nekacha va lui tatouer les mains et les pieds au milieu des chants musicaux et dansants. Cette tradition marque la prospérité et le bonheur au Maroc et c’est pourquoi même les invités n’hésitent pas à faire un tatouage au henné sur une partie de leur corps.

Après le dîner, le marié et sa famille vont offrir les cadeaux de mariage à l’heureuse élue lors de la fête de « la hdiyya » dans ce que l’on appelle des « taifours ». On y trouve du sucre pour symboliser la vie heureuse, du lait pour signifier la pureté et les caftans que la mariée portera pendant la soirée.


Le jour du mariage oriental



Le jour J arrive enfin. La mariée maghrébine en compagnie de ses proches et de ses amies, se rendent dans un salon de beauté pour une séance de coiffure, maquillage, habillage et de faire de la princesse de la journée la Shérazade des temps modernes. En règle générale, c’est une negafa qui s’occupe de tout cela.

Si la future épouse ne fait son entrée dans la salle de mariage que vers 23h, les convives commencent à affluer dès 21h. L’orchestre oriental aura alors à sa charge d’animer la salle en chantant des chansons de mariage marocaines pendant que les serveurs devront proposer jus, thé, petits fours et des fruits secs (fakia).

Pendant la soirée de mariage, la mariée sera comme une reine. Elle va défiler tout au long de la soirée avec plusieurs robes et tenues traditionnelles accompagnés de jolies parures et autres bijoux. Il faut savoir que quatre femmes auront pour tâcher d’aider la conjointe marocaine à changer toutes ses tenues pendant la soirée et que la reine de la journée devra également porter une tenue typique de sa famille (Fès, Berbère, Kabyle etc…). A 23h, avec son diadème autour du cou, la mariée fera son entrée dans la salle toute de blanche vêtue en « ammarya » pour faire le tour de la salle entière, qui est en quelque sorte un sublime cortège porté par ses proches. C’est ensuite qu’elle rejoint son époux pour occuper un trône avec lui.

Le diner commence alors et comme dans tout bon mariage marocain, le menu est composé de trois mets: une pastilla, un plat de viande (tajine, méchoui, couscous), et d’un dessert et de la traditionnelle corbeille de fruits. La fête va se dérouler jusqu’à l’aube avec comme apothéose, la robe blanche occidentale que les jeunes marocaines enfilent.

Le lendemain de cette soirée inoubliable, la famille de la nouvelle jeune épouse rend visite aux mariés en apportant le petit déjeuner. Et tout au long de la semaine, ces derniers devront aller visiter ou recevoir des amis ou de la famille.

Pour conclure, le mariage marocain est très riche et varié. Il dépend entre autres des traditions selon la région du Maghreb d’où les familles tiennent leurs origines. Mais petit à petit, le mariage musulman prend un accent occidental bien que les jeunes couples tiennent à respecter certaines traditions.


الخميس، 5 نوفمبر 2015


Taktouka Jabalia est un art populaire traditionnel venu des montagnes du nord-ouest du Maroc. Ses belles chansons plaisent de plus en plus au public et résonnent toujours dans la plupart des quartiers populaires. Aïta Jabalia connu plus couramment sous le nom de Taktouka Jabalia est un folklore chamali. C’est un art populaire traditionnel venu des montagnes du nord-ouest du Maroc. A Tanger comme à Tétouan, Ouezzane et Asilah, les belles chansons de l’Aïta Jabalia résonnent toujours dans les cafés des quartiers populaires. Cet art se distingue par son répertoire masculin. Ses textes se présentent pour leur majorité comme une sorte d’invocations de Dieu, du Prophète Sidna Mohammed et le célèbre marabout Moulay Abdeslam Ben Mchich. Comme c’est le cas pour l’une des plus célèbres chansons d’Al Aïta «Awliae Allah» (Les Saints de Dieu). Ces chansons d’Al Aïta sont puisées dans le folklore propre à des tribus montagnardes dont Jbel Lhbib, Béni Arouss, Béni Guerfet, Lanjra et Lakhmass. Le patrimoine musical de ces régions se distingue aussi par un autre d’Al Oughnia Al Jabalia (la chanson de la montagne) dont les gens du Nord aiment fredonner seuls ou à des occasions des fêtes de mariages, baptêmes, festivals… Il s’agit entre autres des anciennes chansons comme «Souadia Al Jablia » (Souadia la montagnarde) et «Yaoum Rabaâ Kalou Jatt » (Le printemps est là). D’après des connaisseurs, le répertoire de ces chansons est constitué pratiquement par des femmes rurales des régions montagnardes. Les cheikhs et grands noms de la Taktouka de l’Aïta Jabalia avaient l’habitude d’envoyer dans le passé des jeunes chanteurs vêtus en femmes pour assister aux moussems, pendant les saisons de récoltes et aux fêtes de mariage, baptême et de circoncisions. Ils devaient apprendre les chansons répétées par des femmes qui animaient ces événements. Quelque temps après, des jeunes chanteuses telles que Latifa Laaroussia, Karima Tanjouiya et Ouafae ont pu se faire un nom dans ce type d’art populaire. Leurs chansons ont enregistré de grandes ventes et continuent de plaire aux amoureux de cet art. Les groupes de l’Aïta Jabalia sont composés des chanteurs et instrumentalistes.  Les instruments de musique utilisés sont généralement le violon, le luth, taârija, bendir et tar. Et les membres du groupe sont habillés par des costumes traditionnels des régions montagnardes du Nord-Ouest. Ces habits sont le plus souvent réalisés par des couturiers traditionnels de la ville de Chefchaouen.  De grands icônes tels que cheikh Ahmed El Guerfti et Mohamed Laaroussi, respectivement originaires de Béni Guerfit et Béni Arouss, ont contribué à l’enrichissement de ce patrimoine musical. Pour garder leur prestige de cheikh, ils sont souvent vêtus de leurs Jellabas de laine marron et conservent les habitudes des gens de la montagne. Pour le cas du grand maestro Ahmed El Guerfti, celui-ci entame très jeune son parcours artistique. Il rejoint à l’âge de 15 ans un groupe de Taktouka Jabalia à Béni Guerfit.  Il passe son temps à se déplacer entre les tribus de Jbel Lahbib et Benaïrouss. Et avec le temps, il crée son propre groupe. Et comme les autres ensembles folkloriques marocains, celui-ci a été plusieurs fois invité pour participer à des manifestations aussi bien nationales qu’internationales. Il demeure marqué par ses séjours en Irak et aux USA au début des années 80. «Nous avons participé à un événement culturel et artistique à Bagdad et à l’issue duquel nous avons remporté le premier prix. Nous avons été décorés par l’ancien président irakien, Saddam Hussein. Notre prestation lors d’une autre manifestation à Chicago a beaucoup plu au point que nous avons été longtemps ovationnés par le public américain», confie cheikh El Guerfti.  L’art de Taktouka Jabalia connaîtra une période de déclin au cours des années 70- 80. Il retrouve quelque temps après sa splendeur grâce à de jeunes ruraux passionnés de cet art depuis leur tendre enfance. Le cheikh Ahmed El Guerfti découvre en ce moment le jeune Hajji Srifi et l’intègre dans son groupe. Ce jeune qui possède une belle voix réussit vite à apprendre le répertoire de l’Aïta et les chansons Jabalia. Ce qui encourage le maestro Ahmed El Guerfti à reconstituer son groupe de jeunes chanteurs et instrumentalistes. Cette période va donner naissance à plusieurs jeunes chanteurs qui démontrent d’un grand talent dans cet art. Les jeunes Hajji Srifi, Mokhtar Laaroussi, Abdeslem Al Harak et Lahssen Laaroussi se voient parrainer par leurs cheikhs et maestros de groupes de Taktouka Jabalia. Ils enregistrent beaucoup de chansons de l’ancien répertoire de l’Aïta et la chanson Jabalia par leur voix dans les studios des deux radios de Tanger et Tétouan. Un autre nom de théâtre va s’ajouter à cette liste de jeunes artistes. Il s’agit du compositeur et chanteur Abdelmalek Al Andaloussi qui commence à pratiquer cet art un peu tard à l’âge de 40 ans. Originaire de Jbel Lahbib, il apprend très jeune quelques chansons de l’Aïta grâce à son père qui était un grand passionné de cet art. Et comme les grands noms de l’Aïta Jabalia, il a appris la musique sur le tas. «Comme je ne comprenais pas le français, je n’ai pas pu m’inscrire au conservatoire de musique de Tanger dont les cours ont été dispensés en cette langue», dit-il. Mais pour combler ses lacunes, il effectue plusieurs voyages dans les tribus où vivent les célèbres cheikhs de l’Aïta Jabalia. Pour lui, cet art est connu par les gens de ces régions par l’Aïta Jabalia et non par Taktouka Jabalia «qui est un mot représentant le patrimoine local des autres pays arabes et du Moyen- Orient», précise-t-il.  Au cours des voyages, l’artiste Abdelmalek Al Andaloussi rencontre le célèbre cheikh Ahmed El Guerfti à Jbel Lhbib. Il lui montre ses textes et compositions qui lui plairont. Il travaille ensemble plusieurs années et finit par constituer son propre groupe avec qui il a participé dans plusieurs manifestations au Maroc et à l’étranger. Il a composé 9 chansons d’Al Aïta et plus de 200 chansons populaires de Jbla. Ses œuvres sont parmi les plus vendues mais il se dit être souvent victime du piratage.  «Cela décourage les sociétés de production à s’intéresser à notre travail», déplore-t-il, faisant remarquer aussi «qu’en plus de ce travail malhonnête, je subis aussi le sens d’irresponsabilité de quelques jeunes chanteurs qui ont l’habitude de reproduire beaucoup de mes chansons mais ils ont déformé le texte et la composition». Avec son riche répertoire, l’Aïta Jabalia ou Taktouka Jabalia a traité plusieurs thèmes et témoigne notamment des conflits entre tribus, des souffrances des régions rurales enclavées et de l’histoire de la région du Nord. A côté de cet art masculin, il y a la chanson Jabalia qui continue à être axée sur les sentiments amoureux.

السبت، 26 سبتمبر 2015



Achoura est célébré le 10e jour après le jour de l'an musulman ou Muharram (soit le 10e jour du mois de Muharram), ce mot signifiant « dix ».
Cette date vécue de manière très contrastée par les musulmans, en fonction de leurs origines. Les chiites (majoritaires en Iran et en Irak) célèbrent l’anniversaire de la mort d’Hussein, petit-fils du prophète, en un jour de deuil absolu, tandis qu’au Maroc l’Achoura dure 2 jours (non fériés).
À cette occasion, les démunis et les enfants reçoivent des cadeaux. Le premier soir, vous aurez peut-être du mal à dormir à cause des pétards, qui éclatent tard dans la nuit ! Le second jour, soyez prudent : la coutume veut que les enfants aspergent d’eau les passants !
À Essaouira, toute la ville vit alors au son des tarrija, petits tambours de céramique en forme de vase et recouverts de peau. Le soir, des ensembles se créent pour donner la dakka (la frappe) entrecoupée de chants, et perpétuent jusqu'à une heure tardive ces antiques traditions. Des joutes poétiques chantées opposent les habitants de différents quartiers.
À l’origine, une rencontre de Mahomet, le 10 de Muharram, avec un rabbin jeûnant pour Yom Kippour en souvenir de la traversée de la mer Rouge et de la déroute des armées de Pharaon emportées par les flots. Le Prophète a surenchéri en décrétant 2 jours de jeûne (facultatifs depuis l’instauration du ramadan) à la mémoire de Moïse, reconnu comme prophète par l’islam.
De génération en génération, les flots de la mer Rouge se sont « transformés » en douche forcée dans la rue, le second soir de l’Achoura... Vous pouvez aussi recevoir des œufs ou de l’eau mélangée à du curcuma, ce qui vous incitera vite à vous ruer sous la douche, de toute façon...

الجمعة، 25 سبتمبر 2015



Les Berbères s'appellent eux mêmes "Amazigh", hommes, hommes libres, et c'est le même mot, au féminin, le tamazight, qui désigne la langue. La culture berbère se définit d'abord par sa langue, même si aujourd'hui, on peut encore être berbère en n'étant plus qu'arabophone. (Et les mouvements amazigh se sont fédérés autour de la défense de la langue. L'enseignement ou pas, la transcription dans un système de caractères ou un autre portent en même temps des enjeux politiques).

Cette langue a un alphabet, le Tifinagh, qui était tombé dans l'oubli et jusqu'aux années 60, n'était plus utilisé que dans sa version archaïque, par les Touaregs. Après l'indépendance, le système de transcription en caractères latins a été abandonné, et l'IRCAM a mis en place un tifinagh moderne, qui est aujourd'hui utilisé au Maroc.

Mais la culture berbère, pendant des siècles, a été une culture d'oralité, celle des histoires que l'on échange quand on se retrouve à l'oasis, celles des contes à la veillée du feu de camps, des proverbes, et des chansons de marche, pendant les longues traversées du désert. Et cet amour du verbe se retrouve dans les chants, souvent brodés et modifiés autour d'une trame existante, en fonction de l'assistance, en fonction de ce qui se passe au village... tout comme les chants des femmes, ceux qui rythment les travaux des chants, les tours innombrables de la meule pour préparer la farine du couscous,



Autrefois, tous les mariages étaient arrangés et certaines familles respectent encore cette tradition. En général, la mariée apporte une dot ; la famille du marié doit pour sa part verser à la famille de la future épouse une somme importante qui servira à l’achat de meubles pour la mariée et aux besoins du ménage. Les cérémonies de mariage, qui ont généralement lieu l’été, donnent lieu à de grandes réjouissances. Il est courant qu’une femme mariée garde son nom de jeune fille.

La dot et le contrat. - Le versement de la dot marquait la fin des fiançailles et le début des fêtes du mariage; il s’accompagnait de la rédaction du contrat. La date était fixée par les deux pères deux ou trois semaines à l’avance, car il fallait faire des invitations et des préparatifs.
Il y avait grand déjeuner dans les deux maisons avec un menu traditionnel : poulets farcis, moutons aux amandes et briwat. Deux notaires avaient été invités chez le père du jeune homme ; à l’issue du repas, leur hôte faisait compter devant eux en espèces sonnantes la somme convenue; on la mettait dans des sacs pour la transporter chez le père de la jeune fille, escortée des deux notaires et de quatre ou cinq amis de confiance.
Le père de la jeune fille est tenu par la coutume, à moins de stipulation contraire expressément indiquée dans le contrat, de dépenser pour l’établissement du jeune ménage une somme au moins égale (mithl) à celle qu’il a reçue en dot

Ainsi est constitué non seulement le trousseau proprement dit de la jeune fille, mais encore le mobilier jugé nécessaire, étant donné le milieu social des jeunes époux. Une fois la dot versée, on fixait la date du mariage : il avait presque toujours lieu en été pour éviter que la pluie ne vint interrompre les nombreuses cérémonies qui se déroulaient dans les patios.
Les préparatifs : Cinq jours avant la nuit des noces, les marieuses faisaient porter à la maison du fiancé tout ce dont elles avaient besoin pour aménager la chambre nuptiale. Cette journée portait le nom nahar et tankil (le jour du déménagement) et donnait lieu à deux fêtes avec musiciennes (tabbalat) dans chacune des deux familles.
Le lendemain s’appelait nahar ez-zina (le jour de l’embellissement) ou nahar el-farch (le jour des matelas) : les marieuses préparaient soigneusement tout ce que la jeune fille devait emporter dans sa nouvelle demeure (sofas, coussins, tapis, épingles, clous, anneaux de rideau, etc.) et l’y envoyaient. Elles s’y rendaient elles-mêmes pour aménager l’alcôve nuptiale (dakhchoucha) : à cet effet, elles empilaient des matelas les uns sur les autres pour en former une cloison ne laissant entre elle et le mur que la largeur d'un matelas, le lit nuptial; la cloison de matelas et les murs de la pièce étaient décorés d'étoffes brodées et de tentures (haïti).

الخميس، 17 سبتمبر 2015


Les musulmans ont deux fêtes : l’Aid al Fitr qui est la fête de la rupture du jeûne après le mois de Ramadan et l’Aid Al Adha au lendemain du jour de Arafat. L’Aid en Islam est un mélange d’adoration, d’expression de joie et de bonheur et est une opportunité de partager un festin.
La seconde fête est celle du Sacrifice qui a lieu le dixième jour du mois de dhou al Hijja. C’est la plus grande et la meilleure des deux fêtes, elle marque l’achèvement du pèlerinage. C’est aussi le jour ou les pèlerins au Hajj accomplissent le plus de rites (la Lapidation des stèles de ‘Aqaba, immolation, rasage de la tête pour les hommes et le tawaf autour de la Kaaba à la Mecque).